Efficace en cas d’incendie
La sécurité d’un immeuble est intimement liée à la compartimentation de ses étages. En cas d’incendie, cela réduira substantiellement la migration de la fumée d’un palier à un autre. Sans cette compartimentation, les risques d’intoxication et de mortalité seront beaucoup plus élevés.
Un cas de figure
L’histoire d’un immeuble à logements torontois incendié, dans les années 1980, en illustre le parfait exemple. Les flammes avaient pris naissance au troisième étage. Pourtant, plusieurs occupants qui se trouvaient aux 14e et 15e étages sont morts asphyxiés, car l’effet cheminée a fait son œuvre en aspirant la fumée vers le haut. Quelques années plus tard, un autre feu semblable s’est déclaré dans une tour jumelle. Celle-ci avait toutefois fait l’objet de travaux visant à compartimenter ses étages. Par conséquent, la fumée n’a pas migré jusqu’au sommet, épargnant ainsi certains occupants d’un décès potentiel.
Pour prévenir la propagation de fumée en cas d’incendie, il faut sceller les pourtours des portes d’unités et des cages d’escaliers au moyen de coupe-bise étanches. Ce scellement s’applique aussi aux dalles des stationnements souterrains, question d’éviter les émanations dues au monoxyde de carbone, ainsi qu’aux percements des dalles en béton sur chaque étage. Ces percements sont destinés aux éléments mécaniques d’un bâtiment.